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[PRESSE] Fermeture d’une classe : les parents ont manifesté

Scaër - Publié le 07/09/2016 - OUEST FRANCE

Une centaine de parents, avec des élus, ont manifesté lundi soir devant l’école élémentaire (sous le contrôle de la gendarmerie en raison du plan Vigipirate). | Ouest-France

Lundi a été annoncée la fermeture de la septième classe de l’école Joliot-Curie, en raison d’une baisse d’effectif. Mécontents, les parents sont montés au créneau.

Lundi soir, à la sortie des classes, et mardi matin les parents d’élèves de l’école élémentaire publique Joliot-Curie se sont mobilisés et ont manifesté suite à l’annonce d’une menace de fermeture de classe, confirmée dans la journée de lundi.

Stéphane Bergot, Marina Vergoz et Emmanuelle Thareau ont décrit la rencontre qu’eux et d’autres parents d’élèves ont eue, lundi matin, à l’inspection académique.

Une dizaine de parents, d’élus et de délégués départementaux de l’Éducation nationale s’est rendue à l’inspection académique à Quimper, pour rencontrer l’inspectrice du secteur. Hasard du calendrier, cette rencontre avait lieu en même temps que l’assemblée paritaire qui ajuste la carte scolaire en fonction des nouvelles inscriptions et des postes.

Des réorganisations de classes

« Nous avons été reçus par deux inspectrices d’autres secteurs. Après avoir écouté nos arguments pour le maintien de la classe, il nous a été signifié qu’au vu des effectifs très bas annoncés déjà en janvier, non seulement, nous ne devions pas nous faire d’illusion sur le maintien du poste, mais en plus une nouvelle répartition des élèves avec une classe en moins était déjà prête pour l’école… Or la réunion officielle n’était pas terminée », s’offusquent-ils.

« Ceci, en nous vantant la capacité de l’administration à anticiper et à organiser les rentrées longtemps à l’avance… On voit le résultat malheureusement. »

Stéphane Bergot, Marina Vergoz et Emmanuelle Thareau considèrent que ces méthodes ne sont pas acceptables. « Elles sont irrespectueuses vis-à-vis de tous : enfants, parents, enseignants, élus. » Et d’ajouter : « La rentrée est passée, les classes sont organisées. Il n’est pas normal que l’établissement et les élus n’aient pas été alertés avant vendredi. »

La mobilisation d’une centaine de personnes, lundi soir, a permis aux parents d’échanger sur d’autres possibles actions. Suite à leur demande à Quimper, les élus de Scaër présents ont obtenu que l’inspectrice de circonscription vienne mardi matin, à 8 h 45, expliquer les raisons de la fermeture soudaine d’une classe. « Après deux tentatives, elle a finalement accepté, » explique Stéphane Bergot.

Au moment où ces lignes sont écrites, aucune autre intervention n’a été annoncée, mais les parents ont parlé d’une occupation des locaux. À suivre…

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Mis à jour le vendredi 4 septembre 2020